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Beaucoup se sont intéressés à la vision de l’abeille, c’est notamment le cas de l’équipe du CNRS français (Centre National de Recherche Scientifique) en partenariat avec l’Université Toulouse III. Une analyse globale de l’environnement ou une analyse des détails ?
Comment l’abeille perçoit son environnement aux premiers abords ? C’est l’objet de l’étude présentée par les chercheurs Aurore Avarguès et de Martin Giurfa. Ils démontrent que l’abeille, arrivant dans un nouvel espace, perçoit la totalité de son environnement sans prêter attention aux détails à première vue. Ce mode de vision est sans rappeler celui des êtres humains.
Après avoir intensément étudié la vision chez l’homme et les animaux, il s’avère que bien des différences nous séparent. L’homme a une perception globale de son environnement. On voit d’abord les formes et couleurs : le paysage dans sa totalité. C’est exactement l’inverse chez les animaux qui voient les détails avant la vision globale.
Néanmoins, les résultats chez les abeilles ne sont pas contradictoires avec la logique visuelle animale. En effet, ayant besoin impérativement de se retrouver dans son espace que ce soit pour trouver de la nourriture ou pour rentrer à la ruche, ces dernières optent plutôt pour la vision d’ensemble de son environnement plutôt que de se concentrer sur les détails qui lui feraient perdre du temps et parasiteraient son repérage.
Pour ces travaux, les chercheurs, Aurore Avarguès et Martin Giurfa, ont aussi collaboré avec des chercheurs australiens. Ainsi, ils ont étudié deux niveaux d’analyse. Placées dans un petit labyrinthe, les abeilles se confrontaient à choisir entre deux images : Un triangle (forme globale) avec de petits disques (détails) et un carré (forme globale) dessiné avec des losanges (détails). Une des deux figures était récompensée par une goutte de sucre.
Ce test révèle que ces insectes ont appris à reconnaître la forme qui permettait d’obtenir une récompense. Puis confrontées entre une image globale et un détail (disques ou losanges), les butineuses ont préféré choisir le triangle pour sa forme globale, comme ferait l’humain.
Encore plus passionnant, cette étude révèle également que ces hyménoptères peuvent faire évoluer leur choix face à leur expérience personnelle. Aussi, si ces derniers sont attirés par des images simples (carré ou triangle) et qu’il sont récompensés pour avoir prêté attention aux détails ; ils modifieront leur vision en donnant une importance aux petits éléments qui leur permettront d’avoir une goutte de sucre. Ils ne regarderont plus l’image globale.
Le contrôle et l’analyse de la vision ne sont pas réservés qu’à l’homme, l’abeille interagit également de cette façon. Ces travaux ont permis un grand pas dans le fonctionnement de cet insecte. Il reste encore à comprendre les mécanismes neuronaux et à étudier les fonctions cérébrales pour avoir une meilleure connaissance de l’abeille si précieuse pour l’environnement.
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