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Le cotonéaster, contonesaster pour les scientifiques, est un genre d’arbustes qui appartient à la famille des Rosacées, tout comme le fraisier, le prunier et le mûrier. En plus de son aspect décoratif, cet arbuste est connu pour être une plante très mellifère.
En fait, le cotonéaster tient son nom de sa forme qui rappelle celle d’un fruit : le coing, ‘cotoneus’, en latin ou ‘kydonion’ du grec qui signifie d’ailleurs: « coing », auquel s’ajoute le suffixe latin –aster pour dire : « qui ressemble à ».
Autre nom : faux cognassier.
Le cotonéaster est un genre qui compte dans les 200 espèces.
- Cotoneaster dammeri, le cotonéaster de Dammer, espèce rampante
- Cotoneaster horizontalis, le cotonéaster horizontal ou rampant, aux rameaux plus buissonnants
- Cotoneaster franchetii, le cotonéaster de Franchet, espèce arbustive
- Cotoneaster lacteus, le cotonéaster laiteux, espèce arbustive, allure gracieuse.
- Cotoneaster delphinensis Châtenier, le cotonéaster du Dauphiné
- Cotoneaster intermedius, le cotonéaster intermédiaire.
- Cotoneaster microphyllus, le cotonéaster à petites fleurs ou dit aussi cotonéaster à feuilles de thym.
- Contoneaster intergerrimus, le cotonéaster sauvage d’Europe.
- Taille : 0.15-5 m de haut, à maturité, mais le cotoneaster frigidus peut aller jusqu’à 15 m
- largeur : 2-4 m
- Port :
- dressé, étalé, rameaux arqués (Cotoneaster franchetii)
- buissonnant, horizontal, rameaux en arrêtes de poissons (Cotoneaster horizontalis)
- trapu, rampant (Cotoneaster microphylla)
- entièrement prostré (Cotoneaster dammeri).
- Feuilles : alternes, ovales ou lancéolées, épaisses, entières, longueur : 0,5 mm-12 cm, dessus vert moyen à foncé, dessous vert gris. Certaines espèces, comme le Cotoneaster suecicus, dit 'Juliette', ont un feuillage panaché. Les feuilles sont couvertes d’un feutrage. Elles forment un feuillage dense, très décoratif.
Selon les espèces, le feuillage du cotonéaster peut être :
- persistant : Cotoneaster franchetii, Cotoneaster lacteus
- semi-persistant : Cotoneaster suecicus
- caduc : Cotoneaster horizontalis
- Fleurs : assez nombreuses, formées de 5 pétales, petites, simples, solitaires, disposées le long des rameaux, ou rassemblées en petits bouquets, odorantes, blanches, voire légèrement rosées, très mellifères.
- Fruit : de jolies baies charnues avec 2-4 pépins, rondes ou ovales, rappelant la forme du coing, mais en plus petit format. On les retrouve en grappes, abondantes, de couleurs variées : rouges, orangées, vermillon ou noir pourpre. Selon les espèces, elles apparaissent dès la fin du mois d’août et se conservent tout le long de l’hiver, de quoi ravir les oiseaux. Leur récolte se fait entre octobre et novembre.
La floraison du cotonéaster se fait, selon les climats, entre le printemps et l’été : à partir du mois de mai jusqu’au mois de juillet.
Le cotonéaster est un arbuste originaire des zones boisées et rocheuses d’Asie (régions tempérées), très présent dans l’Himalaya. Il a ensuite été introduit en Europe et en Afrique du Nord, pour décorer les jardins et les parcs. On le voit pousse un peu partout en France, en toute saison. C’est une plante ornementale qui forme de jolies haies décoratives (Cotoneaster franchetii). On le retrouve aussi en couvre-sol (Cotoneaster horizontalis) et en massif d’arbustes. Le cotonéaster pousse à une altitude entre 3 000 et 4 000 m.
Si vous voulez profiter d’une récolte abondante, placez votre cotonéaster dans une zone bien ensoleillée, mi-ombragée. Plante rustique, cet arbuste feuillu résiste au froid (-15° à -25°C) et pousse sur tous les types de sols, même s’ils sont argileux, calcaires ou encore acides, avec néanmoins une préférence pour les terrains bien drainés, où l’eau ne stagne pas.
Les petites fleurs odorantes et très mellifères du cotonéaster sont très recherchées par les abeilles. Elles sont nombreuses et assurent aux abeilles une source de nourriture de qualité, du mois de mai jusqu’au mois de juillet.
Le cotonéaster est souvent planté dans les jardins, comme plante ornementale, pour l’effet décoratif de ses feuilles et de ses fruits. Sa plantation est facile : cet arbuste peu exigent qui ne demande pas d’entretien particulier : juste un bon binage pour bien aérer le sol et limiter la prolifération des mauvaises herbes. Il pousse très vite et convient à tous les styles de jardins.
On plante le cotonéaster au printemps (si acheté en conteneur), entre les mois d’avril et de mai. Mais pour un meilleur enracinement, préférez l’automne, entre octobre et novembre. Ne l’arrosez pas trop souvent, son besoin d’eau est modéré, sauf pendant la première année de la plantation ou pour les sujets achetés en pot, en période d’été : ils ont besoin, au début, d’un arrosage plus régulier.
En pot, en bac ou en pleine terre, le cotonéaster garantit à votre terrasse ou à votre jardin un effet décoratif agréable. En rocaille, en couvre-sol, en massif, en haies taillées ou libres, en talus, tout le long d’un mur, ou même isolé, le cotonéaster apporte à votre jardin une touche décorative indéniable.
Vous pouvez même le cultiver tel un bonsaï. Choisissez, dans ce cas, un Cotonéaster microphyllus ou horizontalis, il se prête bien à ce genre de taille.
La multiplication du cotonéaster se fait par bouturage. C’est la technique la plus simple et la plus facile à réaliser. En fin d’été pour les espèces à feuillage persistant et en été pour celles à feuillage caduc.
Le cotonéaster est un arbuste qui résiste bien aux maladies. Néanmoins, il peut être victime du feu bactérien (flétrissement des fleurs), une maladie bactérienne très nocive, de l’entomosporiose (apparition de tâches rouges et noires sur les feuilles) et de parasites tels que les cochenilles et les pucerons qui prolifèrent surtout en période estivale.
Les fruits du cotonéaster, très prisés des oiseaux, ne sont pas comestibles. Consommés en grande quantité (plus de dix fruits), ils sont toxiques, parce que cet arbuste contient des dérivés de l’acide cyanhydrique. Ils provoquent alors des douleurs et des irritations qui affectent aussi bien la bouche que l’ensemble du tube digestif.
Ne confondez pas le cotonéaster avec le buisson ardent, Pyracantha, un autre genre des Rosacées, qui lui ressemble beaucoup, mais dont les feuilles sont dentelées, les branches épineuses et les fruits peu toxiques.
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