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Chaque année le débat sur les insecticides et autres pesticides fait rage en France. En effet, si certains sont pour leur utilisation afin de maximiser la production agricole, d’autres s’interrogent sur leurs effets à long terme. Pour mieux comprendre de quoi il est question, nous allons nous pencher plus en détail sur l’un d’entre eux. Dans cet article nous ferons le point afin de tout savoir sur l’imidaclopride.
L’imidaclopride est un insecticide qui fait partie de la famille des néonicotinoïdes. Le terme néonicotinoïdes désigne une classe d’insecticide qui agit sur le système nerveux des insectes en agissant de manière négative sur les récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine (neurotransmetteur jouant un rôle crucial dans le système nerveux, notamment dans la mémoire, l’apprentissage ou encore l’activité musculaire). L’imidaclopride a donc un mode d’action qui diffère de celui des autres insecticides les plus courants. En effet, il se fixe sur le récepteur nicotinique et stoppe la transmission de l’influx nerveux. Il a donc un effet sur les nerfs et sur les muscles.
Il est important de rappeler que l’imidaclopride est un insecticide dit « systémique ». Cela signifie qu’il s’insinue dans la sève des plantes, et se répand dans toutes ses parties. Ainsi, il possède deux modes de pénétration sur les insectes : soit par contact, soit par ingestion.
L’imidaclopride entre dans la composition de plusieurs substances. Comme par exemple dans le Gaucho qui sert à traiter les céréales, ou le Confidor utilisé pour traiter les arbres fruitiers, ou encore le Provado, utilisé principalement dans les jardins. L’imidaclopride est donc très souvent employé dans le traitement des semences, de par son effet puissant contre les insectes piqueurs-suceurs (comme par exemple les tiques, les pucerons ou encore les cicadelles).
Mais l’imidaclopride peut également être utilisé pour lutter contre les puces et les tiques chez les animaux de compagnie (chiens, chats et furets).
Dans le cas d’une utilisation sur les animaux pour le traitement des puces et des tiques, l’imidaclopride peut provoquer des irritations de la peau, des voies respiratoires ou des yeux des animaux.
Cet insecticide est reconnu comme étant très toxique pour les organismes aquatiques (notamment les algues). Il est également considéré comme dangereux pour l’environnement. Un des problèmes majeurs de l’imidaclopride est son effet destructeur sur les insectes pollinisateurs. C’est le cas entre autres des abeilles, qui sont en règle générale très sensibles aux néonicotinoïdes, et donc à l’imidaclopride.
Pour lutter contre ces effets néfastes, son utilisation est réglementée par l’Union Européenne. C’est pourquoi il est interdit de d’utiliser l’imidaclopride pendant la floraison des plantes. De même, pour la France il est actuellement interdit d’avoir recours à de l’imidaclopride dans le traitement des semences de maïs et de tournesol.
Comme tous les autres néonicotinoïdes, les données sont régulièrement mises à jour afin de mesurer les effets réels de tels produits. C’est pourquoi la réglementation peut varier selon les années. Quoi qu’il en soit, l’imidaclopride reste un produit dangereux à utiliser avec précaution.
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