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Les apiculteurs rencontrent de plus en plus de problèmes, notamment pour préserver leurs essaims des ravages des pesticides et de parasites, comme le varroa, cet acarien grand responsable de l’effondrement des populations d’abeilles. A ce propos, l’hiver 2017-2018 a été catastrophique pour grand nombre d’apiculteurs français. Ces derniers ont assisté impuissants à la mort de leurs abeilles et ont vu leur travail et leurs efforts partir en l’air. Une situation difficile qui perdure et qui ne cesse de s’amplifier au grand malheur des apiculteurs.
Face à leur colère et à leur désespoir, le ministre de l’Agriculture et de l’alimentation, Stéphane Travert a fini par décider de débloquer la somme de 3 millions d’euros pour leur venir en aide et leur permettre de renouveler leurs cheptels, repeupler leurs ruches et reprendre leur activité.
C’est un dispositif d’aide exceptionnelle visant à renouveler le cheptel apicole. Il ira de paire avec les aides mises en place au préalable par les collectivités territoriales et les Conseils régionaux.
L’argent débloqué par l’Etat est destiné aux apiculteurs dont le taux de mortalité des abeilles affiche est très élevé. L’idée est de les faire profiter d’une aide de l’ordre de 80 € pour tout essaim acheté.
Une fois, leurs dossiers acceptés, les apiculteurs bénéficiaires pourront acheter des essaims et ensuite remettre leurs factures à FranceAgriMer. Pour activer la procédure, une avance sera versée dès la réception de la demande.
Ce dispositif est opérationnel depuis le mois de septembre de l’année en cours (2018), et l’opération se poursuivra jusqu’au 30 juin 2019.
Tous les apiculteurs ne sont pas concernés par cette aide exceptionnelle débloquée par l’état. Sont éligibles les apiculteurs qui répondent aux conditions suivantes :
Néanmoins, les apiculteurs ne sont pas tous satisfaits de ce dispositif d’aide, qu’ils voient comme une ‘mise sous perfusion’ qui ne résout pas réellement le problème des apiculteurs et de la mortalité des abeilles, et ce pour diverses raisons.
Certains déplorent le fait que ce dispositif ne s’applique pas à tous les apiculteurs sinistrés. En effet, il exclut les éleveurs qui ont été touchés par la surmortalité apicole hivernale de 2017-2018 et qui ont tenté, par leurs propres moyens, de repeupler leurs ruchers à partir de leurs essaims, ceux qu’ils ont pu conserver.
Pour d’autres, les démarches administratives pour l’obtention de l’aide en question risquent d’être trop complexes, de quoi décourager les demandeurs.
Et même avec de nouveaux essaims, les apiculteurs n’ont toujours pas de miel à vendre pour l’année 2018. Et les nouveaux, en phase d’installation, auront du mal à en récolter pour 2019.
Sans oublier le fait que l’argent déversé par l’Etat ne suffira pas à couvrir le prix total des essaims achetés. Une partie du financement restera à la charge de l’apiculteur.
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