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En 1995, la production du miel en France était de 32 000 tonnes, en 2011 elle a baissé à 20 000 tonnes, pour arriver en 2014 à seulement 10 000 tonnes. Une chute vertigineuse, et pour cause : en 2014, le taux de mortalité des abeilles en France a atteint 27,7 %.
Des chiffres alarmants, surtout si l’on sait que ces pollinisateurs assurent 35% de notre alimentation et qu’ils sont en grande partie responsables de sa diversité (65%). En fait, le déclin des abeilles trouve son origine dans plusieurs facteurs, certains d’origine humaine, d’autres climatologiques.
Les mauvaises conditions climatiques jouent un rôle très important dans la dégradation des colonies d’abeilles. La douceur de l’hiver perturbe le cycle de pondaison des reines : le nombre d’œufs reste aussi élevé qu’en été, et la promiscuité excessive à l’intérieur de la ruche augmente les risques de contamination. La douceur de l’hiver favorise également la prolifération des parasites.
Causé par les changements climatiques, et la politique agricole préconisée. Le fait d’intensifier les monocultures et de vouloir modifier certains paysages naturels a exterminé ou du moins raréfié certaines plantes et proliféré de manière excessive d’autres espèces, pas toujours profitables aux abeilles.
Par l’usage d’insecticides nuisibles aux abeilles, notamment les produits phytosanitaires. En dépit de leur interdiction, des néonicotinoïdes, continuent à être utilisés dans certains champs.
Par des virus, du genre varroase, loque, nosema ceranae, CBPV (Chronic Bee Paralysis Virus) et autres. À ces éléments pathogènes, s’ajoute le frelon asiatique, prédateur dangereux et ennemi juré des abeilles. Néanmoins, depuis quelques temps, le domaine apicole connait une progression plutôt prometteuse. Serait-ce un renouveau et un nouvel essor pour la pratique apicole ?
En 2013, Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, a présenté le plan d’un projet visant le développement durable de l’apiculture (PDDA). Une décision prise alors que les abeilles et les apiculteurs vivent une période très difficile.
Par ailleurs, et suite à une décision du Ministère de l’Agriculture et de la Commission Européenne, l’usage des produits phytosanitaires (les néonicotinoïdes), grands destructeurs des abeilles, est désormais interdit depuis le mois de janvier de l’année en cours (2016).
Après une baisse notoire en 2010 (41.836, contre 68.263 en 2004), les apiculteurs, y compris les amateurs, reviennent à la charge et leur nombre explose, pour atteindre en 2014, 70.000 individus. Une augmentation qui se répercute sur le nombre des ruches s’élevant désormais à près de 1.3 million.
Cet engouement pour les abeilles et l’apiculture se remarque surtout lors des sessions de formation et d’apprentissage organisées dans ce domaine. L’occasion pour les professionnels de sensibiliser ces grands amateurs de la nature et du miel à l’importance de l’abeille, de leur transmettre leur passion et de les initier à l’art de l’apiculture. Ces stages se multiplient de plus en plus et les organisateurs ont du mal à répondre aux demandes.
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