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Grâce aux floraisons abondantes de cette année et au dynamique butinage des abeilles, les apiculteurs se félicitent déjà de la belle la récolte de miel. Une production plus que prometteuse, surtout par rapport à l’année dernière.
Mais leur joie ne tarde pas à s’éclipser devant la menace d’un nouveau virus qui s’attaque aux colonies d’abeilles.
Apiculteurs et scientifiques sonnent l’alarme face à l’émergence d’un nouveau virus, identifié comme un variant du virus des ailes déformées. Premier constat : cet hiver on a enregistré une très forte mortalité au sein des colonies d’abeilles. Heureusement, les ruches qui ont échappé à ce fléau affichent, pour le plus grand bonheur des apiculteurs, une bonne production de miel.
Le virus des ailes déformées (DWV) n’est pas nouveau. Les professionnels évoluant autour des abeilles le connaissent depuis bien longtemps. Sa particularité réside essentiellement dans la difficulté à le repérer.
Ce virus se transmet d’abeille à abeille par voie orale et vénérienne : par le biais de la reine ou du faux-bourdon. Même le pollen peut participer à la propagation du DWV.
Une abeille atteinte de ce virus présente deux symptômes, l’un touchant les ailes et l’autre le système nerveux de l’insecte.
- Les ailes de l’abeille affectée par le virus DWV rétrécissent et finissent pas se figer : l’abeille est alors paralysée.
- Le virus s’attaque au système nerveux de l’abeille, à tel point qu’elle finit par perdre le sens de l’orientation. Résultat : elle n’arrive plus à retrouver son chemin pour revenir à sa ruche d’origine. Et c’est le dépeuplement du rucher.
Pour détecter le virus aux ailes déformées parmi les colonies d’abeilles, il faut faire des tests de laboratoires. Une fois les analyses réalisées, le résultat est très inquiétant. La plupart des ruchers sont contaminés par ce virus. Et cette situation ne se limite pas à la France, elle s’étend sur toute l’Europe.
Et là où la situation devient très critique, c’est lorsqu’on s’est aperçu que les derniers tests ont révélé la présence non pas du virus aux ailes déformées (DWV-A), mais d’un variant inconnu jusque-là. La mutation du DWV-A en DWV-B a créé ainsi un virus plus dangereux et bien plus toxique pour les colonies d’abeilles.
Le nouveau virus est encore plus dangereux du fait de son alliance avec l’ennemi juré des abeilles : le varroa. Cet acarien s’est révélé un excellent transmetteur du virus DWV. Une alliance qui se transforme en une bombe à retardement, la première cause des mortalités hivernales.
La durée de vie des abeilles atteintes de ce virus ne dépasse pas les 48 heures. Et avant de mourir, elles sont expulsées de la ruche.
La solution ?
Faute de traitement, pour diminuer l’impact de cette double menace, il est fondamental de commencer par traiter le varroa de la manière la plus efficace et surtout la plus rapide, et ce avant l’arrivée de l’hiver. Une façon de sécuriser un tant soit peu les ruches et de préserver la production de miel de l’année prochaine.
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