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L’importance de la préservation des abeilles est un sujet qui fait souvent la une. Lors des débats, vous avez sûrement déjà entendu ou lu le mot « néonicotinoïdes ». Mais de quoi s’agit-il vraiment ? Que regroupe ce terme ? Afin d’en savoir plus, nous allons nous pencher plus en détails sur l’un d’entre eux. C’est pourquoi dans cet article nous allons vous aider à tout savoir sur le thiaméthoxame.
Comme nous l’avons déjà mentionné, le thiaméthoxame (parfois orthographié thiaméthoxam) fait partie de la famille des néonicotinoïdes. Pour rappel, les néonicotinoïdes sont des insecticides neurotoxiques pour les invertébrés. Ils sont généralement utilisés comme pesticides en agriculture.
Plus précisément, le thiaméthoxame est un pesticide dit « systémique ». Cela signifie qu’il s’infiltre dans la feuille de la plante, puisqu'il se diffuse dans l’ensemble des organes de la plante via la sève. Ainsi, il peut contaminer les insectes par contact ou par ingestion. Le thiaméthoxame est un insecticide qui s’attaque au système nerveux central, provoquant une paralysie et la mort de l’insecte. Chez les abeilles, il bloque l’influx de pollinisation.
Comme nous l’avons évoqué, le thiaméthoxame est utilisé en agriculture, notamment comme produit phytosanitaire. C’est-à-dire un produit qui protège les plantes, en particulier contre l’invasion des insectes qui sucent la sève ou qui mangent les plantes cultivées. Le thiaméthoxame est un composant du Cruiser et de l’Actara qui sont utilisés en agriculture intensive afin de lutter contre les pucerons et les taupins.
Il est très souvent employé dans les semences de maïs ou de colza. Mais il peut également être utilisé pour traiter les arbres fruitiers, plus précisément les arbres donnant des fruits à pépins (pour lutter contre la mineuse marbrée, le puceron rose du pommier et bien d’autres espèces).
Comme tous les néonicotinoïdes, le thiaméthoxame peut provoquer des effets indésirables. Par exemple, chez les insectes qui l’ingèrent, il affecte le foie, les reins ou encore le système nerveux. Chez les butineurs, comme les abeilles ou les bourdons par exemple, cette substance peut provoquer une perte de la capacité de mémorisation et d’apprentissage mais aussi une dépression immunitaire.
Il s’agit également d’un produit irritant pour les yeux et pour la peau. Cependant, il a été noté que le thiaméthoxame ne représente pas un danger pour la faune aquatique.
Le thiaméthoxame est classé dans la catégorie des poisons. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est inscrit à l’annexe I de la Directive 91/414/CEE en 2007.
En 2013, la Commission européenne a pris la décision de suspendre partiellement le thiaméthoxame et d’autres néonicotinoïdes selon l’avis scientifique de l’AESA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments).
Cependant, depuis le 1er septembre 2018, le thiaméthoxame est interdit dans les cultures en plein champs (décret n° 2018-675 du 30 juillet 2018). Il est également interdit en Allemagne, en Slovénie et en Italie.
Face aux effets toxiques de certains pesticides, notamment les néonicotinoïdes, l’État prend des mesures. En effet, il est plus que jamais important de préserver la biodiversité de notre environnement.
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