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Quand on parle d’apiculture responsable, on pense à l’abeille, à celui qui s’en occupe et à l’espace dans lequel elle évolue. C’est une exigence qui amène l’apiculteur à installer son rucher dans un environnement sain et biodiversifié, et à assurer le bien-être des abeilles et la qualité des produits de la ruche.
Un espace avec une multitude d’arbres, de fleurs et de plantes sauvages mellifères (thym, origan, callune, anthyllide, serpolet, châtaignier, etc.). Il est important que la flore soit présente tout le long de l’année et qu’elle varie selon les saisons, pour répondre aux besoins nutritionnels des abeilles. Cela évitera la transhumance apicole qui n’est pas sans danger pour les colonies d’abeilles.
Sans oublier que plus l’environnement des ruches est riche en fleurs, moins l’abeille sera fatiguée et plus longtemps elle vivra.
Pour s’engager dans une apiculture responsable, l’apiculteur doit cesser certaines pratiques et s’initier à d’autres, plus saines pour les abeilles.
- Éloigner le rucher le plus possible des autoroutes et des activités industrielles présentant un danger pour les abeilles (fonderie, centrale nucléaire, métallurgie, incinérateur, industrie chimique, etc.)
- Éviter d’utiliser des produits chimiques de synthèse, à l’intérieur des ruches ou dans le périmètre du rucher (sur un rayon de 20 km), que ce soit pour l’entretien des ruches ou des arbres et des plantes environnantes.
- Éviter de polluer l’environnement des ruches par des produits comme le plastique, l’aluminium, etc.
- Éviter tout ce qui peut perturber les activités ou le comportement des abeilles, comme les sources de pollution électromagnétique, les antennes relais et les lignes à haute tension.
- Éviter d’utiliser le feu pendant les récoltes de miel, parce qu’il risque fort de détruire des colonies d’abeilles tout entières.
- Analyser régulièrement 3 composants fondamentaux de l’environnement de l’abeille :
o la qualité de l’air et de l’eau : une fois par an
o la qualité du sol : tous les 3 ans.
- Surveiller et suivre le taux de mortalité des abeilles. Tirer la sonnette d’alarme au-delà de 10%.
Il ne suffit pas de dire à l’apiculteur, professionnel ou amateur, ce qu’il doit ou ne doit pas faire. L’apiculture responsable se fait aussi par l’accompagnement durable de ce professionnel. Comment ?
- Lui permettre de travailler dans de bonnes conditions.
- Veiller à ce que son travail soit rémunéré à sa juste valeur.
- Le former en le sensibilisant aux différents problèmes qu’il peut rencontrer dans le domaine apicole.
- Si jamais, il détecte une maladie dans son rucher (loque américaine, nosémose, varroa, etc.), l’apiculteur doit agir rapidement pour sauver ses abeilles et éviter de contaminer les ruches voisines.
C’est un label qui a été créé, en 2016, par les Laboratoires Arkopharma, en collaboration avec Ecocert. Ce label est né d’une prise de conscience de l’importance de l’abeille et de la qualité de son espace de vie. Il vise les abeilles, les apiculteurs, la nature et bien sûr les consommateurs attirés par les produits de la ruche.
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