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Les trésors de la ruche Tous les articles
Des études récentes ont montré que depuis quelques années les choses ne font qu'empirer dans le domaine apicole et le miel français se porte mal. Les responsables tirent la sonnette d'alarme et commencent à réfléchir et aux mesures à entreprendre pour redresser la barre.
Même si le nombre des ruches n'a pas baissé, celui des abeilles ne cesse de chuter, pour des raisons naturelles (changements climatiques, pollution ...) et d'autres humaines (usage abusif de pesticides, monoculture agricole ...).
S'ajoutent à cela les conditions difficiles de travail, la hausse des coûts et la concurrence. Autant de facteurs qui mettent les apiculteurs français en situation difficile.
Les récentes études effectuées par l'ADA (l'Association de développement de l'apiculture), ont montré qu'il y a un écart énorme entre le volume de la production locale et celui de la consommation.
Entre 1995 et 2016, la production du miel en France est passée de 33 000 tonnes à 9 000, même si, comme on l'a déjà dit, le nombre de ruches n'a pas baissé. En même temps, la demande a augmenté. En effet, les Français consomment de plus en plus de miel, à raison de 600 g / personne. En 2014, le volume a atteint les 40 000 tonnes (dont environ 26 000 tonnes importées), même si les consommateurs français préfèrent le miel d'origine française, surtout quand ils veulent en faire cadeau.
Pour répondre à cette forte demande, il a fallu importer d'énormes quantités de miel (près de 80% du miel consommé en France), d'Europe et d'Asie. En 2004 le miel importé d'Espagne, de Chine et d'Ukraine représentait moins de 25 % du volume total de miel importé. En 2014, ces trois pays sont passés à plus de 50 %. Alors que l'exportation du miel français est négligeable.
Par conséquent, le marché s'est trouvé inondé de produits apicoles dont la qualité laisse à désirer (addiction de sirop, étiquettes et origines trafiquées ...).
Des produits de bas de gamme, bon marché, qui concurrencent rudement le miel local.
L'étude du marché local réalisée par l'ADA et d'autres organismes français a abouti à la nécessité de réfléchir à des stratégies et à des mesures à prendre pour mieux orienter la production et la commercialisation du miel.
On a commencé, avec la collaboration de l'Union européenne, à penser à des programmes dont l'objectif est d'optimiser les conditions de la production et de la commercialisation des produits apicoles (miel, cire, gelée royale, pollen et propolis).
Certaines mesures ont été proposées par l'Union européenne, telles que :
- proposer une assistance technique aux apiculteurs (information, nouvelles techniques ...)
- lutter contre des parasites comme le varroa, responsables de la détérioration de plusieurs ruches
- repeupler le cheptel
- garantir la qualité du miel produit et commercialisé
- rationaliser la transhumance : pour aider les apiculteurs à mieux gérer leurs essaims
- lancer des projets de recherche appliquée.
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