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Le pissenlit est une plante mellifère, Taraxacum officinale (ancienne dénomination) ou Taraxacum Dens Leonis. C’est le genre des plantes dicotylédones anémocores (dispersibles par le vent), de la famille des Asteraceae, qui comprend plusieurs autres plantes comme la chicorée, le chardon, l’aster, la marguerite, etc.
Cette plante mellifère est connue, entre autres, sous les noms de pissenlit et dent-de-lion. Le premier est un nom vernaculaire, attesté depuis bien longtemps (XVe siècle) qui s’applique à plusieurs taxons distincts. Il fait référence aux propriétés diurétiques des feuilles de cette plante (d'où cet autre nom : pisse-au-lit). Quant à dent-de-lion (devenu dandelion, en anglais), c'est toujours une question de feuilles, puisqu’il fait allusion à la forme dentelée et recourbée des feuilles du pissenlit.
La plante du pissenlit a bien d’autres noms vernaculaires. En effet, selon les régions, on l’appelle florin d’or, coq, laitue de chien, groin de porc, cochet, fausse chicorée, couronne de moine, baraban, cramia et salade de taupe. En Franche-Comté, on l'appelle le cramaillot.
Cette plante vivace est souvent confondue avec d’autres plantes à capitules de couleur jaune, avec éventuellement des feuilles dentées. Il s’agit en l’occurrence des crépides, des épervières, des porcelles, des piloselles, etc.
L’arrivée du printemps rime également avec l’arrivée du pissenlit. Cette plante est en effet considérée comme l'or mellifère de cette saison. Il existe différentes façons de le nommer. On l’appelle notamment dent-de-lion pour faire référence à ses fleurs dentelées : elles sont longues ou aiguës comme des dents du lion.
Souvent considérée comme une mauvaise herbe, cette plante vivace prolifère aisément dans les prés, les jardins, les espaces cultivés et les bords de chemin. Elle fleurit généralement du mois d’avril jusqu’au mois de septembre.
La fleur de pissenlit est en réalité un groupement de petites fleurs toutes posées sur un capitule, ce qui donne l’impression qu’il n’y a qu’une seule fleur. Elle possède ainsi une grande capacité à répandre ses semences, ce qui explique sa présence en grand nombre.
La racine du pissenlit est pivotante, il est donc nécessaire de la retirer pour s’en débarrasser de manière définitive. En coupant la racine, il est très probable d’obtenir plusieurs pissenlits avec des feuilles qui recouvrent le sol et de petites fleurs d’un jaune vif qui se dressent sur une tige courte.
Une fois la floraison terminée, les fleurs du pissenlit forment de petites boules légères munies d’un parachute. Très utile pour les abeilles et les bourdons, le vent joue son rôle et répand largement les semences. La reproduction de cette plante est donc grandement facilitée. Ces boules de petits fruits sont très appréciées des enfants, et des plus grands, qui soufflent dessus pour s’amuser.
La fleur du pissenlit à la couleur jaune éclatant est connue de tous, cependant ses bienfaits et qualités gustatives, médicinales ou mellifères restent pourtant souvent ignorés.
Variétés cultivées du pissenlit : vert de Montmagny, amélioré, géant à forcer, pissenlit à cœur plein, amélioré...
Quant aux espèces de Taraxacum, elles sont très nombreuses, un peu partout dans le monde (Europe, Asie, Amérique et des régions méditerranéennes). Rien que sur le territoire européen, on en compte plus de 1 200 espèces, sur les 2 000 dispersées dans le monde. Toutefois, le véritable pissenlit est l’espèce qui appartient au genre Taraxacum.
Taille : 10-30 cm. Au Japon (Tokyo), certaines variétés de pissenlit (taraxacum sp) peuvent atteindre 75 cm.
Tige : creuse, défeuillée, duveteuse, contient un liquide blanc (le latex).
Racine : charnue, profonde (plus de 50 cm dans le sol), pivotante, résiste au gel intense, de couleur gris brunâtre à l’extérieur, blanchâtre à l’intérieur.
Latex : abondant, renfermant un principe amer, pourrait provoquer, chez certains individus, des allergies de contact.
Feuilles : à la base de la tige, allongées (20 cm de long), étroites, dentelées, plutôt dressées, parfois tachées de rouge. Elles forment une rosette. Au début, les feuilles cette plante sont un peu duveteuses aux extrémités, vers la fin du printemps : texture plus dure, vert foncé et goût plus amer. Le limbe est étroit.
Fleurs : nombreuses petites fleurs ligulées d’un jaune éclatant, individuelles, rassemblées en capitule, donnant l'illusion d'une unique grande fleur (diamètre : 5 cm). Chaque fleur comprend un pistil, 5 étamines et un pétale de 5 dents. Le pissenlit fait partie des plantes hermaphrodites : sa fleur porte les organes sexuels : mâle et femelle.
Fruits : dits akènes à aigrettes (ou pappus), de type samare, sphériques, blancs, secs, grisâtres, épineux au sommet, qui au contact du vent ou lorsqu'on souffle dessus, laissent s'envoler de petits parachutes, ce qui va permettre la dissémination des graines.
Le pissenlit repousse dès la fonte des neiges et fleurit une vingtaine de jours plus tard : du mois d'avril au mois de septembre. La floraison de la fin de l’été n’est pas aussi importante que la première.
Les fleurs de cette plante sont très prisées des abeilles qui viennent recueillir le pollen et le nectar.
Le pissenlit est originaire de l'Europe de l'Ouest. C'est une plante mellifère vivace, rustique (-20°), qui pousse sur les pelouses, les jardins, les zones incultes, les bords de chemins et se développe partout dans le monde, dans les régions tempérées, sur des altitudes allant jusqu'à 2 600 m, à des endroits exposés au soleil ou mi-ombragés et sur des sols ameublis, riches en humus et en compost. Le pissenlit pousse bien sur un sol sablonneux.
Le pissenlit est une plante vigoureuse qui résiste bien aux maladies et aux parasites. Elle demande un apport en eau régulier et apprécie la compagnie de l’ail et de la pomme de terre. Il faut néanmoins laisser reposer la terre entre 2 à 3 ans avant d’y planter de nouveau le pissenlit.
Cette plante a tendance à servir d’abri pour certains insectes, comme les papillons de nuit, notamment le Sphinx du pissenlit, et les coléoptères tels que les meligethes.
Dans les régions très froides (comme le Canada et la Russie), la partie aérienne de la plante du pissenlit peut mourir, particulièrement vers la fin de l’automne. Mais, elle ne tardera pas à repousser dès à l’arrivée du printemps et que la neige commence à fondre.
Le pissenlit est une plante très mellifère. Ses fleurs riches en nectar et en pollen attirent beaucoup d'abeilles. Sa floraison au début du printemps en fait une source de nourriture très appréciable pour les colonies d'abeilles.
Le miel de pissenlit est visqueux, épais et cristallise facilement. Couleur entre le jaune clair et l'orange, avec une nuance grisâtre. Odeur intense et goût prononcé, persistant et légèrement amer.
Le pissenlit est concurrencé par d'autres plantes, comme le colza et le cerisier, dont les fleurs sont plus prisées des abeilles.
Depuis longtemps, le pissenlit est considéré comme une plante comestible, et depuis le XXe siècle, et malgré son amertume, on le consomme dans les salades (les capitules du pissenlit et leurs pédoncules). En effet, les racines du pissenlit, les jeunes feuilles et les fleurs sont toutes comestibles. Vous pouvez les utiliser crues ou cuites, dans les jours qui suivent la récolte.
Grillées comme la chicorée, les racines du pissenlit fournissent un substitut du café. Les connaisseurs conseillent de les récolter avant que ne commence la floraison. Et avec les fleurs (sans tiges ni bractées), on fabriquait un sirop ou un vin fortifiant. On trouve d’ailleurs un produit qui porte le nom même de la plante : le vin de pissenlit. C’est un vin généreux, très aromatique, fruité et avec beaucoup de mâche. Conservés dans du vinaigre ou du sel, les boutons de cette plante sont consommés comme les câpres. Vous pouvez aussi les poêler.
Le pissenlit est une plante bien connue des adeptes de la médecine conventionnelle. En fait, le nom scientifique du pissenlit, taraxacum, vient du grec. Ses composants signifient respectivement : inflammation de l’œil et guérir. Une appellation que cette plante doit à son latex qui aurait pour vertu de calmer les irritations susceptibles de toucher l’œil.
Depuis longtemps, on a utilisé le pissenlit pour soigner certaines maladies, comme celle du foie, l’obésité, les dermatoses et la goutte. Cette plante permet d’éliminer les toxines et a des vertus toniques, dépuratives et digestives et diurétiques, d’où d’ailleurs son nom vernaculaire, pissenlit (ou pisse-au-lit).
Si vous voyez pousser des plants de pissenlit dans votre jardin ou votre potager, ne les arrachez plus. En plus des proportions importantes en sels minéraux, aux effets bénéfiques pour la santé, les feuilles vertes du pissenlit sont riches en vitamine C (une teneur équivalent 70 fois celle de l’orange), et en vitamine A, B (1 et 2) et E.
La racine de cette plante vivace contient en plus des tanins et de l’inuline du latex. Mais, il faut faire attention en le manipulant, parce qu’il peut provoquer au contact, chez certaines personnes, une allergie cutanée.
Les abeilles sont très gourmandes du pollen et du nectar du pissenlit dont la plante est très riche. Cette source de nourriture est très appréciable et nécessaire pour les colonies des abeilles. Cette plante possède en effet de grandes qualités mellifères. Par hectare, la fleur de pissenlit peut produire entre 200 et 500 kilos de nectar. De plus, un hectare de cette même plante peut également donner entre 100 et 150 kilos de pollen.
En cuisine, il est en effet possible d’utiliser chaque partie du pissenlit. Ses boutons jaunes de cette plante, dont le goût rappelle celui des noisettes, peuvent servir de base dans des confitures ou du vin et remplacer des pointes d’asperges ou des câpres. On peut également manger les feuilles du pissenlit crues dans des salades et la rosace foliaire dans la salade au lard ardennais. Ses racines, au goût de chicorée, peuvent être préparées comme des légumes. On les mange de diverses façons : crues, revenues à la poêle ou bouillies. Torréfiées, elles servent de base au café de pissenlit.
De couleur jaune clair à orange avec une nuance grisâtre, le miel de pissenlit possède quant à lui une texture épaisse et visqueuse et se cristallise facilement. Son goût est légèrement amer, persistant et prononcé et son odeur est intense.
Il est facile de constater qu’une fois séché, le latex du pissenlit forme un élastique. C’est ce qui a encouragé les Russes à augmenter la plantation du pissenlit russe (pissenlit à caoutchouc, Taraxacum kok-saghyz), notamment entre les années 1931-1950. Ce type de pissenlit servit de base à l’industrie du caoutchouc. Mais sa vulnérabilité face à certains parasites et autres maladies, le projet fut abandonné.
Au début du XXIe siècle, les chercheurs semblent reprendre espoir en ce pissenlit à caoutchouc, notamment en Allemagne. Les résultats obtenus permettent de dire que le pissenlit à caoutchouc est capable de rivaliser avec l’Hevea Brasiliensis, à un moment où les arbres à caoutchouc se font attaquer par un champignon agressif.
En France, la culture du pissenlit s’est développée en Île-de-France au XIXe siècle. Au XXe, les Anglais ont en tiré un substitut du café.
Entre hier et aujourd’hui, il y a une coutume qui est toujours d’actualité : faire un vœu en soufflant sur les pistils de la fleur du pissenlit, comme c’est le cas pour le bouton d’or d’ailleurs. En fait, c’est cette même image qui illustre la marque du dictionnaire Larousse, avec cette femme qui souffle sur les aigrettes du pissenlit, symbolisant « la connaissance semée à tout vent ».
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