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La vie de la ruche Tous les articles
Le monde apicole connait de plus en plus de problèmes dus essentiellement à un taux de mortalité accru observé chez les colonies d’abeilles, notamment les mellifères. Un fait qui décourage de plus en plus les apiculteurs, même les plus tenaces. Plus d’abeilles, plus de miel, plus rien à faire et plus rien à vendre, autrement dit, mettez la clé sous la porte et allez gagner votre vie ailleurs. Sans oublier les fâcheuses conséquences de la disparition des abeilles, ces fameux pollinisateurs, sur la nature et la variété de la flore.
Et quand on parle de la mortalité des abeilles, on désigne plus particulièrement des bactéries destructrices, contre lesquelles les apiculteurs restent impuissants. Et la loque américaine, ou AFB (American foulbrood), figure parmi les maladies du couvain les plus dangereuses. Elle est causée par une bactérie virulente, très contagieuse, connue des scientifiques sous le nom de Paenibacillus larvae. Elle attaque la colonie et entraine la mort de toutes les abeilles.
Le mal attaque tout d’abord les larves. Les abeilles ramènent à la reine un pollen infecté par la loque américaine. Celle-ci s’en nourrit et le fait passer aux jeunes larves. Les bactéries s’activent alors et se multiplient dans les tissus de ces larves, jusqu’à causer leur mort. Les cadavres contaminés se décomposent à l’intérieur de la ruche et deviennent très contagieux.
Jusque-là, vu l’interdiction dans les pays européens d’utiliser les antibiotiques, pour éviter de contaminer le miel et ceux qui le consomment, la seule solution était d’assister passivement à la mort des abeilles et ensuite de brûler les colonies ravagées par la loque américaine, pour éviter que la contagion n’affecte d’autres ruchers.
D’où l’idée de créer un vaccin contre la loque américaine, le PrimeBEE. Une première mondiale et une prouesse réalisée par deux chercheurs finlandais, Dalial Freitak et Heli Salmela de l’Université de Helsinki.Il existe aussi un test pour détecter la loque Américaine.
En parlant d’insectes, l’idée même de vaccin était impensable, pour la simple raison que ces espèces animales ne développent pas d’anticorps dans leurs organismes, principe fondamental dans le fonctionnement des vaccins.
Inspirés par une expérience observée chez les mouches, les deux chercheurs finlandais ont eu l’idée de faire passer le vaccin par la nourriture. En intégrant la Paenibacillus larvae à la gelée royale, des spores seront digérées et stockées dans le tissu gras de la reine. Par conséquent des morceaux de cette bactérie vont se lier à la protéine à l’origine de la fabrication des œufs : la vitellogénine. Et donc, à leur naissance, les larves se retrouvent plus résistantes, parce qu’elles ont été vaccinées naturellement contre la loque américaine.
Vacciner les abeilles consistera donc à donner à la reine une nourriture sucrée avec des fragments de Paenibacillus larvae, et le tour est joué.
Reste maintenant à commercialiser ce vaccin et à généraliser cette alternative naturelle et peu coûteuse à d’autres maladies et à d’autres espèces ovipares dépourvues d’anticorps, notamment ceux faisant l’objet d’un élevage (poissons, poules, oiseaux...).
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