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Depuis quelques années, les abeilles ont de plus en plus du mal à survivre sur notre planète. Les changements climatiques les ont fragilisées à tel point qu’elles se font de plus en plus rare et la production du miel connait une baisse déplorable.
Une situation constatée dans plusieurs pays dans le monde, dont le Maroc.
En dépit du plan Maroc vert visant à promouvoir le secteur apicole, le ministère de l’Agriculture marocain a affirmé que la production a baissé de 10% : 6.534 tonnes en 2021 contre 7.260 tonnes en 2022.
Autres chiffres : le miel d’oranger qui est produit dans la région de l’Oriental était de 20 kg / ruche. La production est passée à 7-8 kg / ruche ! Une perte conséquente pour la filière apicole et ceux qui travaillent dans ce secteur.
Avec l’avènement du mois sacré, le problème de la baisse de la production du miel s’accentue davantage, sachant que les Marocains sont très friands de cette ressource, au mois de Ramadan.
Il est vrai que les abeilles sont victimes de diverses menaces, les pesticides, les maladies, les prédateurs et les parasites, tels que la varroase et le frelon asiatique. Mais, les professionnels apicoles affirment que le déclin des abeilles est dû essentiellement au manque d’eau.
Les périodes successives de sécheresse ont lourdement affecté les ressources naturelles, notamment les plantes mellifères, principale source de nourriture des abeilles. Des apiculteurs ont même lancé un cri d’alarme face à la mort en masse de leurs abeilles.
Et même si parfois, il y a quelques précipitations, elles sont tellement désordonnées que les abeilles n’en tirent aucun profit parce qu’elles ne correspondent pas à leur organisation annuelle : les plantes fleurissent plus tôt ou plus tard que prévu.
Au Maroc, les abeilles se nourrissent des plantes des montagnes (thym, lavande, euphorbe, romarin et armoise), des forêts d’eucalyptus, des cultures de tournesol, de colza… et d’autres plantes spontanées.
Mais la sécheresse qu’a connue le pays ces dernières années a mis à rude épreuve ces ressources mellifères : elles sont devenues de plus en plus rares et le pollen manque énormément.
Chargées d’approvisionner les colonies, les abeilles butineuses ont la lourde tâche de trouver de quoi manger. Elles volent d’un site à l’autre, d’une plante à l’autre, sans trouver suffisamment de pollen ni de nectar à récolter pour nourrir la ruche.
Ne trouvant plus de quoi nourrir la colonie, les abeilles désertent le rucher pour aller voir ailleurs. Un constat signalé par l’ONSSA (Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires), à la suite d'une enquête menée avec des représentants de la Fédération interprofessionnelle marocaine de l’apiculture, couvrant l’ensemble des régions connues pour leurs activités apicoles. Le résultat de cette enquête : 36% des ruches ont été désertées de leurs occupants : les abeilles disparaissent progressivement.
Pour l’instant, et d’après le témoignage d’un apiculteur, les abeilles nourries au sucre sont préservées du fléau de la sécheresse.
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