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Les trésors de la ruche Tous les articles
Paris a ouvert ses portes aux apiculteurs depuis le XIXe siècle, en installant les premières ruches au jardin du Luxembourg, devenu le premier rucher-école parisien. Mais, il a fallu attendre 1980, pour voir, des ruches sur les toits parisiens et l'Opéra de Paris fut le premier établissement à avoir autorisé l'installation de ruches sur son toit. Suivirent ensuite le Grand Palais, l'Assemblée Nationale, la Mairie du IVe arrondissement ...
Aujourd'hui, les ruches sont parsemées un peu partout à travers la ville de Paris, pour le plus grand plaisir des abeilles et des fins gourmets.
Les ruches sont installées un peu partout dans la ville de Paris. Elles sont placées dans les jardins, les toits des immeubles et des entreprises, le Bois de Vincennes. On en compte quelques centaines (près de 500).
Aujourd'hui, plusieurs entreprises installent des ruches sur leurs toits d'autant plus qu'une démarche pareille donne une image écologique à leur établissement. L'aéroport de Roissy n'a pas échappé à la règle. Et en 2016 fut organisé le premier Concours du miel du Grand Paris.
Généralement, ce sont des individus qui habitent à Paris et qui s'adonnent à un autre métier que celui de l'apiculture. Les abeilles et le miel sont un passe-temps et un loisir qui les passionnent.
Ils ne sont pas aussi investis que les apiculteurs professionnels. Deux à trois soirs par semaine leur suffisent pour contrôler leurs ruches et en prendre soin.
Néanmoins, deux fléaux guettent toujours leurs abeilles : le frelon asiatique et les maladies.
Le miel de Paris est un produit réputé et fort apprécié. Les abeilles butinent une diversité de fleurs et de plantes généreusement plantées dans les jardins, les parcs et les balcons parisiens. Tout ce qu'il faut pour produire un miel de qualité par une diversité d'aromes et de parfums.
Sans oublier que les abeilles parisiennes sont plus épanouies et plus heureuses que leurs congénères qui vivent dans la campagne, parce qu'elles sont préservées des pesticides. La nouvelle loi de 2017 interdit formellement l'utilisation des pesticides dans les parcs naturels et les jardins collectifs de Paris.
Mais, le miel de Paris n'est pas un produit biologique, parce qu'il n'échappe pas à la pollution de la ville, même si les voitures se font de plus en plus propres.
Et les toits en zinc où s'abreuvent les abeilles ne manquent pas d'affecter la qualité du miel.
Pour faire connaitre leur miel et passer leur passion pour les abeilles à leurs voisins, certains apiculteurs n'hésitent pas à offrir des dégustations dans leurs quartiers.
Pour ce qui est du volume de la récolte du miel de Paris, elle varie selon le nombre de ruches et la qualité de leur environnement. Certains apiculteurs parisiens récoltent 30 kg de miel, d'autres arrivent jusqu'à 100 kg. Pour vendre leur miel, ils ont le choix entre deux circuits : la vente par internet ou sur les marchés.
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