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La mortalité des abeilles en progression d’année en année est le cauchemar des apiculteurs et de tout l’écosystème. La perte de pollinisateurs aussi dynamiques a de graves répercussions sur la planète et sur ses habitants.
Qu’en pensent les scientifiques ? Comment les nouvelles recherches peuvent-elles aider à réduire les pertes d’abeilles ?
Le varroa est un acarien asiatique venu en France en 1982. Ce prédateur extermine des colonies d’abeilles en s’attaquant aux larves et aux nymphes.
La spécificité de l’île de Groix est qu’elle a presque arrêté d’utiliser les phytosanitaires, a interdit l’importation des abeilles et ses apiculteurs appliquent le principe de l’apiculture naturelle, limitant l’intervention humaine, pour éviter de déranger les abeilles. Autant de facteurs qui ont fait que l’abeille noire sur cette île s’est avérée plus résistante au varroa que les abeilles sur le continent.
Résultat : Les abeilles noires de Groix développent de bonnes capacités de résilience, qui leur permettent de mieux lutter, entre autres, contre des parasites comme le varroa. D’où, l’idée d’étudier leur patrimoine génétique. Les recherches ont révélé une espèce pure, parce que jamais croisée, contrairement aux abeilles qui vivent sur le continent.
D’habitude, 5% d’acariens exterminent une colonie d’abeilles. Sur l’île de Groix, des colonies infectées à 8% et même plus sont restées très actives.
Après 20 ans de recherches et d’expériences, des scientifiques américains ont créé une nouvelle espèce d’abeille mellifère plus résistante au varroa : elle est capable d’identifier et d’éliminer de la colonie les larves infestées par ce parasite.
Résultat : Dr Thomas O'Shea-Wheller, de l'Institut de l'environnement et de la durabilité du campus Penryn d'Exeter :« une multiplication par deux de la survie des colonies."
Depuis 2004, le territoire français est infesté d’un redoutable prédateur : le frelon asiatique venu en France, par accident. Au fil des années, il est devenu l’un des principaux responsables du déclin des abeilles.
Pour l’exterminer, sans avoir recours aux produits chimiques et sans nuire à l’environnement, certaines découvertes ont été réalisées.
HeatNest, un appareil qui injecte de la vapeur d’eau, dans le nid du frelon. On l’active la nuit, lorsque tous les frelons sont dans le nid. Ceux qui resteront dehors survivront, mais ils devront reconstruire leur nid et le réapprovisionner. Au bout de 15 jours, l’activité cesse complètement dans le nid.
GeoNest : application, disponible depuis 2020, sur smartphone, tablette et ordinateur. Elle permet de géolocaliser les nids de frelons signalés. Elle offre une source d’informations sur les frelons et les guêpes, et lance un appel aux désinsectiseurs pour intervenir.
Résultat : en 2020, plus de 600 nids signalés.
Compteur d’abeilles : Big Brother développé à l’Unité Abeilles et Environnement (Inra Paca), il a obtenu le prix World Beekeeping Award 2013. Il permet de compter les abeilles qui entrent et qui sortent de la ruche, marque les heures d’entrée et de sortie, fournissant ainsi des données qui permettent d’estimer leur espérance de vie, sous l’effet des pesticides.
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