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Certains animaux ont des compétences mentales plus développées que d’autres. Il suffit de se rappeler ceux qu’on voit dans les cirques et les fêtes foraines et qui nous étonnent par leur intelligence à comprendre les chiffres et à faire des calculs.
En 2018, une équipe de chercheurs a démontré la capacité des abeilles à comprendre la notion de zéro. Et cette même équipe a montré plus tard que ces insectes auraient même la bosse des maths !
Les travaux de recherche menés à ce sujet sur les abeilles ont été réalisés par deux équipes. Des scientifiques membres du CRCA de Toulouse (Centre de Recherches sur la Cognition Animale) et de la RMIT (Institut Royal de Technologie de Melbourne) de l’Université de Melbourne.
Ces deux équipes ont démontré que les abeilles sont capables de réaliser des calculs mathématiques, simples certes, mais étonnants : elles maitrisent les opérations d’addition et de soustraction, notamment les concepts de +1 et de -1.
Cette découverte a fait l’objet d’un article publié le 6 février 2019 dans Science Advance, sous la direction de Scarlett Howard. D'autres études démontrent que l'essaim des abeilles fonctionnerait comme un réseau de neuronnes.
L'intelligence des abeilles n'est plus à prouver. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, additionner et soustraire est un exercice cérébral assez complexe qui met en œuvre deux mémoires : celle à long terme et celle à court terme. Comme l’explique Adrian Dyer, professeur à la RMIT de Melbourne, la première permet de retenir les règles de calcul et la seconde permet de se rappeler des nombres utilisés dans la soustraction ou l’addition.
L’idée consiste à entrainer les abeilles à faire des additions et des soustractions avec des nombres inférieurs au chiffre 5.
Pour ce faire, les chercheurs ont mis en place un dispositif ingénieux : un tunnel en forme de Y auquel pouvaient accéder librement les 14 abeilles sélectionnées. Les concepts de plus (+) et de moins (-) ont été configurés par des couleurs, vu la sensibilité des abeilles aux couleurs. Celles-ci vont fonctionner comme des stimuli: la couleur bleue pour l’addition et la couleur jaune pour la soustraction.
Avant l’intersection, l’insecte découvre une série d’un, deux, quatre ou cinq carrés colorés. Si la couleur présentée est le bleu, l’abeille doit ajouter 1 unité. Si elle est jaune, il lui faut en soustraire une. À l’intérieur du tunnel, dans la chambre de décision, l’insecte doit choisir entre deux possibilités. S’il se trompe, il est sanctionné par une solution amère (quinine), s’il trouve la bonne réponse, il est récompensé par une eau sucrée.
Au début, on a enregistré 50% de bonnes réponses, ce qui n’est pas banal ! Et au bout d’une heure et d’une centaine d’essais, on est passé à près de 80%.
Le test s’est poursuivi, mais cette fois sans récompense. Le taux de réussite pour les opérations d’addition avoisinait alors les 70% et 65% pour la soustraction. Des résultats très significatifs que les scientifiques expliquent par un don inné qu’ont les abeilles à manipuler des quantités.
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