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L’apiculture urbaine est une pratique née en 2000, initiée par des apiculteurs soucieux de la détérioration du milieu naturel des abeilles. Une situation qui affecte les insectes, et les humains parce qu’ils risquent de perdre un excellent pollinisateur.
Quelles opportunités s’offrent aux apiculteurs urbains et à quels défis devront-ils faire face ?
Les apiculteurs urbains et les amis des abeilles plantent de plus en plus de fleurs et de plantes mellifères un peu partout dans les villes, pour attirer les abeilles et leur fournir un espace riche en ressources naturelles.
L’apiculture urbaine a été à l’origine de la création de plus d’espaces verts urbains (jardins privés ou publics et parcs publics) pour offrir aux insectes pollinisateurs, dont les abeilles, un habitat convenable.
Trois options s’offrent à l’apiculteur urbain : installer son rucher dans son propre jardin, loin des enfants, les parcs et les jardins publics ou encore sur les toits des bâtiments : maisons et immeubles à différentes vocations.
Toutefois, depuis peu, cette tendance est remise en question, suite au développement invasif du frelon asiatique qui a élu domicile dans certaines villes.
Si le milieu naturel des abeilles est affecté, l’espace urbain peut les accueillir, ce qui crée une meilleure biodiversité dans les jardins et les parcs urbains. Donc, l’arrivée des abeilles en ville est profitable à l’écosystème : nous assistons à une profusion des espaces verts témoignant d’une diversité floristique visible dans les jardins, les bordures des allées, les balconnières, les parcs, etc.
En installant les abeilles dans les villes, on développe davantage cette diversité florale et on participe à la sauvegarde de l’écosystème.
Autre bénéfice de l’apiculture urbaine, pour peu que vous ayez un jardin, vous pouvez produire votre propre miel. Une activité commerciale entièrement personnalisée, portant même votre propre marque.
Et pour finir, il est prouvé que le taux de mortalité des abeilles baisse en ville, en comparaison avec le milieu rural, où l’utilisation de pesticides est plus importante. Résultat : le miel issu de l’apiculture urbaine est bien moins pollué que celui d’origine rurale.
Quels sont les défis spécifiques qui sont liés à l’apiculture urbaine et plus précisément à la gestion des ruches en milieu urbain ? L’espace et la pollution urbaine.
La bétonisation des villes entraine la raréfaction des espaces verts urbains. D’où la difficulté de trouver des endroits pour installer les ruches dont le nombre se multiplie du fait de l’essor de l’apiculture urbaine.
En ville, les abeilles sont exposées à la pollution urbaine. Elles respirent les gaz dégagés par les différents moyens de transports urbains. Une pollution qui affecte également l’eau, le nectar et le pollen des fleurs dont se nourrissent les abeilles.
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