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Différente de l’apiculture conventionnelle, cette pratique est soumise à des règlementations et des obligations plus marquées, pour un résultat plus sain, évidemment.
En premier lieu, on évoque ici une pratique apicole qui respecte les abeilles et leur mode de vie. Par exemple, leur nourriture est exclusivement composée de miel et d’aliments bio.
Durant l’hivernage, les abeilles sont nourries avec de grandes quantités de miel et de pollen. Il n’y a pas de place pour trop de subterfuges, et le rendement en est meilleur car les ruches sont faites de matériaux naturels.
A côté, les apiculteurs sélectionnent des races adaptées afin de préserver la qualité de la colonie. Par ailleurs, la lutte contre les maladies des abeilles passe majoritairement par la prévention, en évitant l’utilisation de produits chimiques. S’il arrive donc que la colonie soit infestée, on a plutôt recours à des remèdes naturels.
Faisant partie de l’agriculture bio, l’apiculture bio est soumise à un contrôle rigoureux. Tout est surveillé en commençant par l’hygiène. On s’assure ainsi une production saine pour le consommateur en bout de chaîne. La cire est contrôlée, ainsi que les méthodes de collecte, d’extraction et de conservation du miel. La ruche est également surveillée afin d’éviter la contamination par les parasites.
Les produits utilisés sont mieux contrôlés. La prophylaxie constitue un excellent atout puisque la santé des abeilles est suivie de près et la concentration de produits chimique dans le miel est réduite. Pour bénéficier de l’étiquetage du miel avec le label communautaire AB, une garantie pour le consommateur quant à la qualité des conditions d’élevage, les conditions sont rigides.
L’apiculteur bio est soumis à un cahier de charges bien précis. Sur la question de l’élevage par exemple, les zones de butinage sont bien délimitées. Le rucher doit être placé dans un rayon de 3 km dans lequel les plantes nectarifères croissent selon les principes de l’agriculture biologique ou croissent spontanément.
L’apiculteur doit mettre à jour des documents qui seront suivis par des organismes de certifications (registres et cartes). Comme dit plutôt, les constituants de la ruche doivent être naturels, une exception pouvant être faite aux produits synthétiques (plastique…) lorsqu’ils sont appliqués à l’extérieur. Sont donc bannis les huiles de vidange, le carbonyle, la créosote, ainsi que la tôle nue et la fonte pour l’extraction du miel.
L’apiculture biologique permet uniquement le nourrissement lorsque les conditions climatiques représentent une menace pour la colonie.
Autrement, les abeilles sont nourries de miel et de pollen de manière suffisante. Le nourrissement protéique n’est pas autorisé pour permettre à l’organisme des abeilles de fonctionner normalement.
La cire des cadres soit uniquement provenir d’une production biologique. En cas d’infestation par le varroa, les apiculteurs biologiques privilégient des traitements à l’aide de thymol et d’alcool à 90°, d’acide formique, d’acide oxalique en hiver, ou à base d’un mélange d’huiles essentielles. Enfin, puisque le bien-être est au centre de cette pratique, il est strictement interdit de mutiler les abeilles, comme par exemple, le fait de leur couper les ailes.
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