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Le 8 février 2017, Stéphane Le Foll, Ministre de l'agriculture et porte-parole du gouvernement, a ouvert les Cinquièmes Journées de la recherche apicole. L'occasion pour lui d'annoncer la mise en place d'un observatoire de la santé des abeilles dans trois régions tests à déterminer. Cette décision intervient dans le cadre du Plan de développement de l'apiculture initié en 2012.
Si les lieux d'implantation des observatoires de la santé des abeilles sont encore à définir, on connaît déjà leur objectif : améliorer l'état de santé du cheptel apicole français. Les premières expérimentations commenceront au mois d'avril. Elles cibleront la mortalité et l'affaiblissement des colonies.
Chaque observatoire sera lié à un dispositif de phyto-pharmacovigilance. Cela permettra le suivi des impacts de l'utilisation des pesticides sur les abeilles. Un enjeu majeur puisque cela pourrait mettre fin au débat interminable entre apiculteurs et agriculteurs.
Pour le moment, ces derniers ne peuvent se passer de certains pesticides pour protéger leurs récoltes. Ces substances ne font toutefois pas la différence entre insectes nuisibles et abeilles, d'où le mécontentement des apiculteurs. L'observatoire de la santé des abeilles devrait donc nous permettre d'y voir un peu plus clair afin de trouver une solution durable pour les deux parties.
La mise en place des observatoires de la santé des abeilles n'est pas la seule amélioration apportée au Plan de développement de l'apiculture.
La formation et l'évolution des métiers de l'apiculture ont été priorisées. Les actions menées dans ce sens seront bientôt abouties. La preuve : pour la rentrée 2017, un certificat de Spécialisation « apiculture » pour les professionnels sera instauré. Les responsables sont également en train de plancher sur le MOOC ou Massive Open Online Courses « Abeilles et environnement ». Comme son nom l'indique, il s'agit de formation en ligne ouverte à tous développée en partenariat avec l'enseignement supérieur, l'enseignement technique et des instituts de recherche. Elle s'adresse aux professionnels mais également à tout porteur de projet d'installation d'apiculture.
Une véritable opportunité à saisir quand on sait qu'en 2015, le pays comptait 41 500 apiculteurs, dont 3 700 professionnels seulement.
Les aides financières aux apiculteurs occupent une part importante dans le Plan de développement de l'apiculture. Dans son allocution, Stéphane Le Foll a donc donné quelques détails très intéressants. Plus de 3 000 apiculteurs ont déposé leur dossier afin de recevoir des subventions dans le cadre de la programmation 2014-2016 du PAE (Aide au maintien et au développement du cheptel). A cet effet, 6 millions d'euros environ ont été mobilisés.
Concernant les aides MAEC, 5 millions d'euros ont été répartis entre 1 300 apiculteurs en 2014. Ces chiffres démontrent donc l'importance de la filière apicole mais également ses bonnes perspectives de développement. Les données fournies par les observatoires de santé des abeilles et l'augmentation du nombre d'apiculteurs professionnels sont des bases indispensables pour établir une vraie stratégie de développement de la filière apicole.
Même ceux qui s’intéressent assez peu à l’environnement ont en sûrement entendu parler des néonicotinoïdes, ne sera [...]
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