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Les abeilles intriguent toujours les humains par leur don de communiquer entre elles. Un transfert de messages qui ne se fait pas uniquement par les odeurs, les phéromones, et les mouvements du corps, la danse des abeilles, mais également par leur façon de se nourrir et de nourrir leurs congénères au sein de la colonie : la trophallaxie.
Le terme trophallaxie vient du grec trophein qui signifie nourrir et allassein pour dire échanger. C’est un mode de partage de nourriture adopté par les insectes qui vivent en colonies, comme les abeilles, les fourmis et les guêpes.
Le nourrissage se fait par l’échange de nourriture entre des individus appartenant à la même colonie. C’est en quelque sorte un bouche-à-bouche alimentaire.
Les insectes, comme les abeilles, ont la particularité de posséder 2 estomacs. L’abeille se sert du premier pour se nourrir elle-même et du deuxième pour nourrir les autres individus de la colonie. C’est en sollicitant ce deuxième estomac qu’on parle de trophallaxie.
Ce mode de transfert alimentaire se fait de l’abeille ouvrière vers la reine, les autres ouvrières et les larves. Les demandeuses sollicitent la nourriture en tapotant un code sur les antennes de l’abeille donneuse. Celle-ci ne répond pas toujours par l’affirmative. Elle peut refuser la demande. Mais, si elle est d’accord pour la trophallaxie, elle amène une goutte de miel sur le bord de ses mandibules et la quémandeuse n’aura qu’à l’aspirer grâce à sa langue dépliée.
Il y a deux types de trophallaxies :
La trophallaxie comme partage alimentaire a deux objectifs. D’une part, elle est essentielle aux abeilles (mâles et ouvrières) qui sont obligées de rester dans la ruche ou le nid et n’ont donc pas moyen de se nourrir par leurs propres moyens. Le nourrissage à domicile est alors la solution pour assurer leur survie.
D’autre part, la trophallaxie permet aux butineuses de faire passer le nectar récolté aux ouvrières chargées de fabriquer le miel. Ces dernières le mélangent à leur salive et le passent à leur tour à d’autres abeilles ouvrières, jusqu’à la fabrication finale du miel.
Lors d’une trophallaxie, l’ouvrière ne donne pas uniquement du miel. Elle échange avec ses bénéficiaires autre chose de très important pour la gestion de l’ensemble de la colonie. En fait, l’abeille communique des informations chimiques qui influent le comportement des autres individus de la colonie. Les messages passent chimiquement à travers des substances salivaires transférées par petites quantités.
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