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Il est connu depuis longtemps que les abeilles utilisent la danse pour orienter leurs congénères vers les sources de nectar et de pollen, en leur indiquant la direction à suivre et la distance à parcourir.
Or, depuis quelque temps, ces dernières ont renoncé à cette pratique. Une décision qu’on croyait risquée pour ces insectes, jusqu’à ce qu’une étude en démontre le contraire.
Deux chercheurs, Robbie I'Anson Price (Université de Lausanne) et Christoph Grüter (Université de Mayence), ont démontré dans un article publié dans la revue «Science Advances» que, dans un environnement périurbain, les abeilles qui ne dansent plus retrouvent plus facilement les sources de nectar et de pollen, que celles qui continuent à faire usage de cette pratique.
Un constat fait suite à une expérience : une partie des ruches a été recouverte de façon à empêcher les abeilles de voir le ciel. En rentrant dans la ruche sombre, elles ne peuvent plus danser pour faire passer le message à leurs congénères.
Les informations divulguées par les messagères n’étant plus fiables, les abeilles ont changé de stratégie : envoyer plus d’abeilles butineuses (25% de plus) à chaque sortie en quête de nourriture. Le résultat a été concluant : les ruches où les abeilles ne dansaient plus avaient pris plus de poids que celles où la communication passait encore par la danse.
Les chercheurs insistent sur le fait que l’origine du problème de la mortalité des abeilles, dans leur quête de la nourriture, se trouve dans l'environnement dans lequel vivent ces insectes aujourd’hui. Un environnement façonné par l’homme, conformément à ses exigences et à ses caprices. Un milieu où les sources de nourriture sont plutôt nombreuses, mais question qualité, elles laissent à désirer.
En fait, dans un environnement sauvage, naturel, non dévasté par l’homme, les sources de nourriture peuvent être abondante et de bonne qualité, mais difficile à trouver. Dans ce cas précis, la transmission des messages d’orientation et d’information par le moyen de la danse peut être une bonne solution, pour permettre aux abeilles réceptrices de gagner en énergie et en temps.
Or, aujourd'hui, les abeilles évoluent dans de larges étendues contenant des sources nutritionnelles nombreuses, mais de faible qualité. Une situation qui fait que la danse n’est plus nécessaire ni efficace. Le mieux serait d’y aller en plus grand nombre.
Depuis les années 2000, le taux de mortalité des abeilles, dans le monde entier, ne fait qu’augmenter : des pertes enregistrées entre 30% et 90%. Et la main dévastatrice de l’homme y est pour beaucoup ! Les spécialistes parlent alors du «syndrome d'effondrement des colonies», généré par l’usage excessif de pesticides, l’invasion des ruches par les virus, les parasites, les champignons... À tout cela s’ajoute la malnutrition dont la plus grande responsabilité incombe au manque de diversification des cultures et à la baisse du nombre de fleurs mellifères.
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