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La vie de la ruche Tous les articles
On rencontre dans la nature plusieurs races et espèces d’abeilles. Certaines sont sauvages, d’autres domestiques, certaines sont d’origine pure, d’autres hybrides.
Et au milieu de toutes ces variétés, il y en a une qui, d’après les spécialistes, serait la seule ‘porteuse de miel’ : c’est l’abeille endémique, une race très ancienne.
On reconnait l’abeille endémique, Apis mellifera mellifera, dite aussi l’abeille noire en référence à sa couleur sombre et à son caractère frugal. Elle est également réputée pour être très résistante. On la retrouve en France et en Europe du Nord-Ouest. Elle peut vivre aussi bien à l’état sauvage que dans les ruches confectionnées par les hommes.
Jadis, l’abeille endémique peuplait merveilleusement bien les ruchers des apiculteurs français. Et pour cause, c’est une abeille solide et rustique. On l’apprécie parce que contrairement à d’autres espèces, elle est capable de passer le cap de l’hiver sans trop de dégâts et supporte même les températures très basses. Autres atouts : l’abeille endémique est connue pour sa longévité, sa résistance à plusieurs maladies, et sa capacité à s'adapter à son environnement, même si elle préfère le climat montagnard.
Toutefois, certains apiculteurs voient d’un mauvais œil certains aspects chez l’abeille endémique : on lui reproche, à tort, d’être parfois agressive, elle se développe lentement en sortie d'hiver, et pour finir sa langue est si courte qu’elle ne peut pas butiner les fleurs dont la corolle est plutôt profonde.
Parmi les apis mellifera, on compte 26 sous-espèces, dont :
- L’apis mellifera mellifera : l’abeille noire
- Apis mellifera carnica : l’abeille carniolienne
- L’apis mellifera ligustica : une abeille d’origine italienne
- L’apis mellifera cecrioua : une abeille d’origine grecque
- L’apis mellifera caucasica : une abeille d’origine caucasienne.
Quant aux écotypes locaux de l'abeille noire, on distingue : la bretonne, la corse, la provençale et la cévenole.
Une espèce menacée
Malheureusement, aujourd’hui, l’abeille endémique est une espèce de plus en plus menacée. Elle est confrontée à deux problèmes majeurs :
- L’abeille noire est de plus en plus hybridée avec les sous-espèces d’abeilles à miel que les apiculteurs importent d’ailleurs.
- Jugée moins productive, les apiculteurs français lui préfèrent d’autres sous-espèces, plus performantes et plus dociles.
Sans oublier le taux de mortalité annuel qui grimpe chez l’abeille endémique pour passer de 10% à 30%. Certains apiculteurs en comptent même 90%. S’ajoutent à ces facteurs l’utilisation des insecticides, les ravages du varroa, du frelon asiatique et de certaines maladies.
Une situation qui pèse lourd sur l’abeille endémique, désormais menacée d’extinction.
Désormais, les abeilles se font rares et l’endémique ne suffit plus aux apiculteurs pour créer des cheptels importants et productifs. Alors, pour compenser le manque d’essaims, ils importent de plus en plus des sous-espèces en provenance d’Europe du Sud, comme l’italienne, la caucasienne et la Buckfast (abeille hybride invasive). Une importation qui s’étend jusqu’au Canada et aux USA.
Une lueur d’espoir reste quand même avec les ruchers installés loin des transhumances apicoles, dans les régions montagneuses, environnement préféré de l’abeille endémique.
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