Le développement de l'apiculture en amateur en France

Conscients du rôle primordial des abeilles tant sur la pollinisation des plantes, la préservation de la pollution que sur les changements climatiques, bon nombre d’amateurs se lancent actuellement dans l’apiculture. Et si les petites butineuses avaient la solution ?

L’apiculture, un secteur qui attire de plus en plus

Chaque année, ce sont des milliers d’abeilles qui disparaissent à travers le monde à cause de leur surexploitation, de la déforestation ou encore de la mauvaise utilisation d’insecticides.

Face à ce phénomène, la filière apicole française, avec ses principaux syndicats en tête, tente de sensibiliser l’opinion publique. Cet appel semble avoir été entendu. Actuellement, l’Hexagone compte environ 32 000 apiculteurs amateurs, un chiffre qui devrait encore progresser dans les années à venir selon Joël Brochard, le président de l’Union des apiculteurs de Loire-Atlantique (UnApla). Particulièrement active, cette dernière a augmenté l’année dernière le nombre de ses ruchers-écoles avec l’ouverture de celui de Savernay.

Et il faut dire que les sessions de formation sont particulièrement prisées, à tel point qu’il faut réserver dès maintenant pour suivre les cours en 2017. Si ces résultats sont particulièrement encourageants, le combat pour la survie des abeilles est loin d’être gagné.

Envie d’en savoir plus sur l’apiculture avant de vous lancer ?

Une chose est sûre, on ne devient pas apiculteur amateur par hasard. Avant de vous lancer, il est capital d’en savoir le plus possible pour assurer le bien-être des abeilles, mais surtout pour ne pas le regretter après. Outre les différents moyens à portée de main pour se renseigner, nous vous recommandons particulièrement les « Apidays ». Organisé par l’UNAF et différents partenaires, cet évènement a lieu chaque année fin juin. Si celui de cette année s’est déroulé les 17 et 18 juin, l’édition 2017 est prévue pour les vendredi 23 et samedi 24 juin. Les « Apidays » se tiennent dans plus de 80 lieux en France.

Au programme : documentation sur l’abeille, visite des ruches, atelier bouturage, atelier de masques d’abeille et de bougies, film, etc…. Ce type d’évènement permet également de soutenir les différents mouvements en faveur des abeilles. Récemment, une pétition réunissant plus de 600 000 signatures, a été remise à la Ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, demandant l’interdiction des néonicotinoïdes, pesticides qui augmentent la mortalité des abeilles.

Une autre alternative, parrainez des ruches !

Devenir apiculteur amateur n’est pas un choix facile à faire. Il est difficile de mener une carrière et de veiller au bien-être de ses ruches en même temps. Si vous ne pouvez pas exercer, vous pourrez toujours apporter votre aide en parrainant des ruches. C’est même l’appel que lance Thierry Colin avec le projet « Un toit pour les abeilles ». Sur le site de l’initiative, particuliers et entreprises ont l’opportunité de parrainer des abeilles. Pour un particulier, il faudra compter 8 euros par mois pour 4 000 abeilles pendant un an. En échange, il reçoit le miel de ses colonies dans des pots de 250g et pourra participer à la journée « portes ouvertes » pour découvrir « ses » ruches parrainées.