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Depuis quelques années, tout semble s’être allié contre nos amies, les abeilles : pesticides, changements climatiques, pollution, etc. Autant de facteurs nocifs auxquels s’ajoutent des parasites dévastateurs, comme le varroa.
Récemment, une lueur d’espoir est apportée par une équipe de scientifiques qui développent un traitement contre cet acarien tueur d’abeilles.
Le varroa est un acarien originaire d’Asie (Sud-Est), qui s’attaque aux abeilles en leur transmettant un virus capable de détruire une colonie entière, en à peine quelques semaines !
Il les tue en perforant la couche externe de leur peau (la cuticule ou l’exosquelette). Il crée alors une plaie qui ne se cicatrisera jamais, ce qui affaiblit le système immunitaire de l’abeille, notamment en hiver, et en fait une proie facile à toutes les maladies.
Il est vrai néanmoins, comme l’affirment certains spécialistes, que certaines abeilles sont naturellement plus résistantes au varroa et à d’autres acariens. D’autres par contre le sont moins, et c’est ce qui cause leur perte.
Plusieurs scientifiques, de par le monde, s’intéressent aux parasites acariens et aux ravages causés par le varroa. Mais, c’est en Colombie-Britannique, à l’Université Simon Fraser, qu’un nouveau traitement est développé par l’équipe de chercheurs.
C’est l’équipe d’Erika Plettner, professeure de chimie, alertée par la mortalité accrue des abeilles, sur le territoire canadien, causée en grande partie par les acariens parasites dont le varroa destructeur.
Ces chercheurs sont en train de travailler sur un composé chimique qui pourrait mettre un terme au massacre des abeilles par le varroa et autres acariens, sans toutefois nuire aux abeilles.
Le projet du traitement anti-varroa vient d’obtenir un financement de la part d’un organisme à but non lucratif, Genome British Columbia.
Il y a quelques années, un composé chimique a été identifié dans le laboratoire où travaille E. Plettner et son équipe. Il est capable de paralyser et même de tuer les acariens. Sauf que pour l’instant, les scientifiques ne savent pas vraiment comment fonctionne ce composé ni comment il peut être fatal aux acariens. « Nous ne connaissons pas la protéine de l’acarien à laquelle le composé se lie, ou la collection de protéines. Nous savons que la paralysie implique généralement le système nerveux de l’acarien », a déclaré E. Plettner.
L’équipe cherche alors à mieux comprendre ce composé et à vérifier son efficacité et surtout son innocuité (par rapport aux abeilles et aux humains)
Il faudra attendre encore quelques années avant de trouver le fameux traitement anti-varroa sur le marché. La commercialisation du composé ne peut se faire sans une étude exhaustive et rassurante pour les abeilles, les hommes et bien sûr l’environnement.
D’après les scientifiques, les résultats des recherches sur le composé anti-varroa sont prometteurs. Mais, en attendant les apiculteurs devraient varier les traitements antiacariens et même les alterner d’une année à l’autre, parce que ces parasites commencent à développer une certaine résistance aux cinq ou six traitements disponibles sur le marché.
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