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L’enjeu écologique de la présence des abeilles étant au centre des polémiques, l’apiculture urbaine prend de plus en plus d’ampleur. Faites connaissance avec ce phénomène en continuelle progression.
C’est en 2000 que la pratique est née. Depuis, de grandes villes comme New York, Londres ou Paris abritent une nouvelle génération d’apiculteurs. Leurs objectifs : assurer la reproduction de colonies d’abeilles, essentielle pour la survie de l’humanité.
Tout a commencé avec le mouvement pour la réappropriation des villes par les citoyens, dans le cadre de l’agriculture urbaine. En effet, les défenseurs de l’apiculture urbaine avancent en priorité des arguments environnementalistes, par exemple, le fait qu’un peu moins de la moitié de la nourriture destinée à l’humain soit assurée par la pollinisation effectuée par les abeilles. Ce n’est donc pas simplement pour la production de miel que l’initiative à ce type d’apiculture a vu le jour.
En plus de protéger les villes et de les embellir, cette pratique se veut comme vecteur de socialisation. L’intégration de l’apiculture urbaine dans les mœurs s’accompagne d’éducation de la population citadine.
En effet, les abeilles sont à la source de diverses croyances qu’il a fallu démystifier. Entre autres, les abeilles inspirent la crainte du fait qu’on les assimile parfois aux guêpes, insectes qui piquent plus facilement. De ce fait, la perception de l’agressivité de l’abeille a changé au cours des dernières décennies, en mieux. Ces démarches d’éducation requièrent encore l’augmentation des informations à diffuser auprès de la population de la ville et de l’administration. Des formations et des séances d’initiation sont plus facilement dispensées à ceux qui sont intéressés par l’apiculture.
Les abeilles apprécient les mellifères, des espèces de plantes très présentes en ville. D’un autre côté, il semble que les plantes retrouvées en ville sont moins traitées aux pesticides, d’où une meilleure reproduction. Toutefois, le goût du miel n’est pas différent, la pollution ne semblant pas avoir d’effet néfaste sur la qualité de la production.
Il s’agit là d’observations faites par des apiculteurs professionnels installés dans les villes. Quant à la pratique, l’apiculture urbaine doit se faire avec soin. Des particuliers s’approprient aussi de ruches qu’ils mettent dans le jardin. Cette pratique doit être associée à certaines précautions : ne pas s’approcher de l’entrée d’une ruche, se soumettre aux règles relatives à la possession d’une colonie.
Les lois sont sensiblement différentes en fonction des agglomérations mais elles ont en commun la question de la distance des ruches par rapport à la voie publique et le voisinage. La clôture doit être haute de 2 mètres et un abreuvoir est indispensable pour que les abeilles n’aillent pas boire dans la mare du voisin.
Il est fortement recommandé de souscrire une assurance responsabilité civile et d’établir un périmètre de sécurité grillagé d’environ 5 mètres lorsqu’on a des enfants. Bien entendu, le possesseur de la ruche est tenu de déclarer celle-ci auprès de la Direction des Services Vétérinaires du département, une simple formalité.
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