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Conseils en apiculture

Bien traiter et protéger vos ruches

Bien traiter et protéger vos ruches

Pour que survive votre colonie, l’entretien de la ruche est un point à ne pas manquer. Voici quelques méthodes qui ont fait leurs preuves.

L’huile de lin

Le lin est une des plantes les plus connues pour son action bienfaitrice sur le bois. Déjà utilisée pour protéger le mobilier de jardin en bois, c’est une huile siccative qui sèche avec le temps et qui ne laisse pas longtemps de trace graisseuse. Et comme la plupart des ruches sont fabriquées en bois, l’huile de lin est un produit très utile pour l’apiculteur.

Lorsque le bois n’est pas traité, ses interstices sont envahis d’eau. Lorsqu’on le traite à l’huile de lin, il se produit une polymérisation et une pénétration du produit dans le bois à la place que l’eau aurait dû prendre. Pensez à appliquer au moins deux couches sur un bois sec parce que le bois humide aura du mal à absorber l’huile de lin, et laisser sécher la ruche pendant environ deux semaines.

Produit accessible et dépourvu de danger pour l’abeille et son environnement, l’huile de lin est aussi confortablement inodore. Bénéfice en plus, la fleur de lin est hautement nectarifère si bien qu’on y gagne à en planter aux alentours de la ruche.

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La lutte contre le varroa

Il est tout également indispensable de protéger vos ruches de l’infestation par les parasites dont le plus connu est le varroa qui s’alimente des réserves et causant ainsi la perte de toute une colonie. L’acide oxalique constitue le produit le plus efficace contre le varroa connu à ce jour.

Disponible en magasin d’apiculture ou même en pharmacie, l’acide oxalique se mélange avec une solution de sucre à une dose de dilution idéale de 35g d’acide oxalique pour un litre de sirop sucré. Il suffit de prendre de la solution à la seringue et en asperger les espaces entre les cadres. La seule contrainte à cette manipulation, c’est qu’il faut porter des gants et des lunettes de protection durant toute la manipulation du produit. D’autres alternatives sont possibles comme le piégeage du varroa par du couvain mâle.

Se prémunir de la fausse teigne

La fausse teigne détruit les colonies et abime les cadres de hausses. En effet, les larves de l’insecte vont se nourrir de cire, de pollen et même de miel et de larves d’abeilles. Pour se protéger contre ces parasites, il faut commencer par maintenir la colonie en bonne santé, couvrant tous les cadres. Plusieurs méthodes se sont avérées efficaces dans cette lutte anti-fausse teigne dont les boules antimites à base de para-dichloro-benzène qu’il suffit de disposer près des cadres dans un endroit clos pendant des semaines.

Seulement, le risque de polluer la cire est extrêmement élevé. Les apiculteurs adeptes de produits naturels ont choisi le Bacillus thuringiensis, une bactérie secrétant une toxine qui éradique les larves du parasite. Bien que quelque peu onéreux, cette alternative est sans danger pour l’homme et ses colonies. On peut également essayer les vapeurs de soufre qui contaminent moins la cire et la congélation, une technique quelque peu contraignante sur le plan logistique.

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